Le directeur général du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Alain Mercier, a annoncé aujourd’hui en fin de journée au conseil d’administration de l’organisation qu’il prendra sa retraite le 31 décembre 2022. Plus haut dirigeant du RTC depuis 2012, son départ mettra fin au contrat renouvelé qui le liait initialement au RTC jusqu’en avril 2024.
Après une carrière remplie de succès et marquée par plus de 40 ans d’expérience majoritairement dans le domaine des transports, c’est avec une attitude sereine et le sourire aux lèvres que Monsieur Mercier a annoncé cette décision. « Dans un tel poste, la retraite progressive n’est pas une option. Je me suis levé chaque matin avec une soif de réussir et la conviction de faire avancer les choses avec une équipe sans égale. Les dix dernières années au RTC n’auront pas été différentes et les prochaines seront tout autant chargées et déterminantes pour l’organisation. Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie : à 64 ans, je choisis de lever le pied un peu. C’est pour cette raison qu’en décembre, je passerai le flambeau à mon ou à ma successeure. Je suis vraiment fier des réalisations des dix dernières années et très reconnaissant envers l’équipe de direction et tous les employés. Le RTC est vraiment entre de bonnes mains pour la suite. »
La présidente du RTC, Madame Maude Mercier Larouche, a salué avec émotions le travail du directeur général. « C’est avec un pincement au cœur que le conseil d’administration du RTC a accepté le départ à la retraite d’Alain Mercier, retraite qui sera pleinement méritée! L’organisation peut s’estimer chanceuse d’avoir croisé la route de M. Mercier. Il faut marcher à ses côtés au RTC pour constater à quel point il est apprécié. Je mentionne aussi qu’il est reconnu pour son expertise à travers le monde, ce qui a placé le RTC comme référence dans l’industrie. Le conseil d’administration s’affairera dans les prochaines semaines à lancer un processus de recrutement afin d’assurer une transition optimale ».
Depuis 2012, le RTC a connu la période la plus faste de son histoire en matière de développement et d’innovation. L’organisation a notamment implanté la solution de temps réel Nomade incluant le paiement mobile, piloté les nouvelles offres de mobilité telles àVélo et Flexibus, atteint des records d’achalandage, jeté les bases d’un nouveau réseau et amorcé les travaux du tramway de Québec, acquis un troisième centre d’exploitation consacré à l’électrification et joint le groupe Gouvernance au féminin qui reconnaît les efforts pour positionner des femmes dans des fonctions de haute direction.
À propos d’Alain Mercier
M. Mercier s'est joint au RTC à titre de directeur général en avril 2012. Son expertise dans le domaine du transport privé et public, tant au niveau régional, national, qu’international s’étend sur quatre décennies. Il a travaillé dans différents domaines, soit opérationnel, commercial, stratégique et exécutif afin de développer des solutions de transport pour des réseaux ferroviaires et d'autobus, a implanté des pratiques commerciales innovantes, a restructuré des organisations et, plus récemment, s’est concentré sur la gouvernance organisationnelle. M. Mercier s'est joint au RTC à un moment stratégique pour mettre en place un réseau révisé et électrifié, en plus d’un système de tramway, et ce, soutenus par une solution de mobilité intégrée.
En tant que diplômé de l'Université Concordia en économie (B.A.), M. Mercier a contribué au développement d'importantes organisations de transport telles que Les Entreprises Voyageur, VIA Rail Canada Inc., ALSTOM Transportation USA, Rheinmettal et OC Transpo, avant de se joindre au RTC. Il termine son mandat au conseil d'administration de l'Association canadienne des transports urbains (ACTU) à titre de président, il est membre du comité de gestion de l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ) et il est ex-membre du conseil d’administration de l'Union internationale des transports publics (UITP). Il a aussi fait partie de conseils d'administration dans le secteur privé ainsi que d’organismes à but non-lucratif.