Rapport d’achalandage 2022
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a présenté en conférence de presse les résultats du rapport d’achalandage 2022 à la lumière des modifications apportées à la portée du projet du tramway de Québec et de son réseau, dont le changement de tracé vers le Pôle D’Estimauville.
Le rapport confirme la forte attractivité du tramway de Québec et de son réseau avec une hausse de l’achalandage du transport en commun de 30 % prévue dès sa mise en service en 2028. Cette augmentation se traduit par un gain de 10,4 millions de déplacements supplémentaires dès l’an un de la mise en service du tramway, pour un total de 45,1 millions de déplacements. Quinze ans plus tard, 47 millions de déplacements annuels sont prévus, soit une hausse de 35 % de l’achalandage en transport en commun.
En pointe du matin, soit entre 6 h et 9 h, une hausse de 13 600 clients est envisagée à l’an un, soit l’équivalent de l’achalandage de 160 Métrobus. À l’an 15, la hausse envisagée est de 15 600 clients.
Ainsi, la part de la population qui fera le choix d’utiliser le transport en commun s’établira à 10,6 % dès la première année d’opération du tramway. En pointe du matin, à destination de l’aire de desserte du Tramway, c’est près d’une personne sur quatre qui utiliserait le transport en commun en 2028, faisant bondir la part de marché de 17,8 % à 24,6 %, une hausse de presque 7 points de pourcentage. Il s’agit donc de gains historiques de part de marché des déplacements qui sont prévus pour le transport en commun. Rappelons que la part de marché du transport en commun n’a connu aucune augmentation depuis plus de 30 ans. Elle se situe actuellement à 8,1 % pour la grande région de Québec.
Effets potentiels de la pandémie et du télétravail
Bien que les effets potentiels de la pandémie et du télétravail n’aient pas été ajoutés au modèle, il a été possible d’anticiper une diminution de 10 % des déplacements sur l’ensemble du réseau en 2028 par rapport à 2019, soit l’année de référence.
Précisons qu’il s’agit d’anticipations basées sur les hypothèses de scénarios probables considérant que le télétravail représente un nouveau phénomène, et que d’autres facteurs pourraient influencer l’utilisation du transport en commun, pensons par exemple à la hausse du prix de l’essence.
« Les résultats confirment que le tramway demeure nécessaire pour la ville de Québec avec les modifications apportées au tracé et les changements dans les habitudes de déplacement des citoyens. Le tramway et son réseau permettront d’atteindre une part de marché historique pour le transport collectif à Québec, ce qui ne serait pas envisageable sans ce projet. Au final, ce sont tous les usagers de la route qui en profiteront » a souligné Maude Mercier Larouche, présidente du RTC.
Le rapport complet peut être consulté sur le site Web du tramway de Québec.